Soutenir les mouvements citoyens engagés dans les alternatives forestières

Forêt

France

Ce projet est porté par
Réseau pour les Alternatives Forestières

Constat

En France métropolitaine, les enjeux financiers court-termistes peuvent entraîner une exploitation intensive des forêts (coupes rases, usage d’intrants chimiques, monocultures, perte de biodiversité, etc.). Les forêts sont mises sous pression. Pourtant, il existe de nombreuses initiatives citoyennes proposant une vision douce de la gestion des forêts et valorisant les circuits-courts de transformation du bois.

Faute d’espace d’échange et de partage, les expériences et les connaissances de ces multiples initiatives ne sont pas partagées, ce qui peut desservir leur efficacité à apporter des réponses dans les territoires.

Afin d’atteindre une transformation profonde de la relation entre société humaine et forêt, le Réseau des Alternatives Forestières (RAF) œuvre pour construire une culture commune entre acteur(ice)s professionnel(le)s et non-professionnel(le)s pour favoriser le dialogue, s’inspirer, et créer ensemble des filières forêt-bois relocalisées et respectueuses du vivant.

Projet

Le Réseau des Alternatives Forestières (RAF) souhaite déployer des branches locales en métropole, permettant de créer un réseau de solidarité et d’échange sur les différents territoires, afin de faciliter la dynamique des alternatives forestières et des filières bois éthiques. L’objectif est de créer et d’initier 10 branches locales en 2023, s’ajoutant aux branches d’Isère et de Dordogne. L’association souhaite essaimer des structures collectives d’acquisition et de gestion forestière écologique (sylviculture douce, vente locale de bois ou libre évolution forestière).

Soutien d’Anyama

Le soutien d’Anyama va permettre d’aider le RAF à se structurer afin de :

  • développer des banches locales permettant de créer un réseau de solidarité et des espaces d’échange locaux autour de la forêt, de partager des informations, d’organiser des forêts de sylviculture douce ;
  • essaimer des structures collectives d’acquisition et de gestion forestière écologique, pour favoriser le développement de filières locales et éthiques afin de rassembler des personnes souhaitant acheter de forêts, les gérer en sylviculture douce, vendre le bois localement ou les laisser en libre évolution.

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