Renforcer les capacités et l’autonomie des populations du Haut Maroni pour la préservation de l’environnement et de leurs conditions de vie

Biodiversité

Atlantique

Ce projet est porté par
Fonds Mondial pour la Nature France

Constat

L’exploitation illégale de l’or sur le territoire guyanais, et notamment sur celui de la communauté autochtone Wayana, est une problématique de longue date. Mêlant de très forts enjeux socio-économiques à des impacts sanitaires et environnementaux, cette menace perdure notamment du fait de deux éléments majeurs. Déjà, l’absence de suivi et de bilan chiffré disponible auprès des élus et de la société civile depuis 2018. Ensuite, l’absence de coopération régionale entre la Guyane et le Suriname au sujet du fleuve transfrontalier du Maroni, devenu une autoroute de la logistique de cet orpaillage illégal. Le projet vise à soutenir la communauté Wayana dans sa mobilisation contre l’exploitation illégale de l’or sur son territoire.

Projet

Avec le projet « Gardiens du Haut-Maroni », le bureau guyanais du WWF France et les autorités coutumières des villages du Haut-Maroni visent à mettre à disposition des habitants de ce territoire, en particulier la communauté amérindienne Wayana qui est fortement impacté par l’orpaillage illégal, des outils de suivi et d’alerte pour évaluer la santé de leurs écosystèmes. Le but étant de mettre en place un réseau de personnes relais, les « gardiens », chargés de collecter régulièrement des données de suivi de leur environnement afin de générer un momentum de mobilisation bilatérale entre la Guyane et le Suriname pour répondre aux problématiques actuelles responsables de la persistance de l’orpaillage illégal.

Soutien d’Anyama

Le soutien d’Anyama va permettre au bureau guyanais du WWF France de :

  • Renforcer les capacités des autorités coutumières et des habitants en matière de gestion de leur territoire et d’alerte sur les impacts observés ;
  • Récolter et partager des données (mesures de la qualité de l’eau, cartographie de la déforestation et suivi de la grande faune) avec les acteurs concernés du territoire ;
  • Contribuer au développement socio-économique durable sur le territoire en soutenant, en parallèle, un projet de pisciculture visant à produire du poisson non contaminé au mercure pour la population locale.

En images