Préparer la cohabitation entre le Loup et le pastoralisme dans le massif forestier de la Double

Biodiversité

Nouvelle-Aquitaine

Ce projet est porté par
CIVAM - Produire Partager Manger Local

Constat

Le loup (Canis lupus) est officiellement de retour en France depuis les années 90 et recolonise petit à petit le territoire métropolitain. Depuis 2015, la Dordogne est incluse dans le front de colonisation du loup en France, mais le Plan National d’Actions (PNA) sur le loup et les activités d’élevage, se concentre sur les zones où le loup est déjà présent, notamment en montagne, principalement dans l’arc alpin. Il manque de dispositifs d’anticipation de la recolonisation du loup. Ainsi, dans le territoire de la Double, aucun soutien financier ne permet d’accompagner et préparer les éleveurs à mettre en place des dispositifs en anticipation de l’arrivée de prédateurs.

Projet

L’objectif du projet est de relever les défis du retour du Loup en zone d’élevage extensif à l’herbe dans le massif forestier de la Double (Nouvelle-Aquitaine) afin de faciliter la cohabitation entre une espèce protégée et une activité économique vertueuse pour le territoire (le pastoralisme). Pour cela, le CIVAM-PPML souhaite instaurer ou rétablir une relation de réciprocité entre les éleveurs et les loups permettant de les maintenir à une distance acceptable des troupeaux et les encourager à se nourrir du gibier sauvage. Pour aboutir à une cohabitation réussie, le projet vise à mettre en oeuvre le Plan de Prévention du Risque de Prédation élaboré par le CIVAM-PPML.

Soutien d’Anyama

Le soutien d’Anyama va aider le CIVAM-PPML à mettre en oeuvre le Plan de Prévention du Risque de Prédation afin de :

  • Informer, sensibiliser et impliquer les acteurs locaux et usagers du territoire en les faisant devenir les vigies d’un Réseau d’Entente ;
  • Expérimenter des mesures de protection individuelle et collective des troupeaux (chiens de protection, clôtures sécurisées, présence humaine, adaptation des conduites d’élevage…) ;
  • Produire de la connaissance sur le milieu et le prédateur dans un objectif d’améliorer l’efficacité des mesures de protection du PPRP, actions pilotées par des scientifiques avec une partie des données fournies par le Réseau d’Entente ;
  • Évaluer les bénéfices sociaux et environnementaux des actions pour faciliter leur essaimage.

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