La futaie jardinée – l’avenir des forêts vivantes

Est-il possible de couper du bois sans détruire les écosystèmes forestiers ?

Vincent Verzat, en partenariat avec l’association Canopée, nous emmène visiter la forêt de Val-De-Travers en Suisse. Cette forêt jardinée et étagée, datant de 1881, présente un modèle de gestion forestière douce et de sylviculture irrégulière. 

Elle regroupe des arbres de toutes dimensions, de tous âges et d’essences différentes. Ce type de forêt présente plusieurs avantages environnementaux, mais aussi économiques. Elle est la preuve que couper du bois sans détériorer une forêt est non seulement possible, mais peut aussi générer des revenues réguliers.

En France, 51% des forêts n’ont qu’une seule essence d’arbre dominante (Inventaire forestier de l’IGN). Le plan de relance forestier a investi 150 millions d’euros pour la forêt en 2021, et selon les observations de Canopée, 87% des projets financés ont encouragé des coupes rases et plantations en monoculture (Canopée, 2022). Ces modalités de gestion forestière ont des effets néfastes sur la biodiversité, et rendent l’écosystème forestier sensible aux aléas climatiques ou biotiques.

Cependant, il existe des initiatives telles que Pro Silva France, qui promeuvent la gestion forestière douce et la sylviculture mélangée à couvert continu depuis plus de 30 ans. Comme l’explique dans la vidéo Evrard de Turckhein (président de Pro Silva France), une gestion forestière respectueuse de la nature est « du travail d’artiste (…) une question d’observation ».

Cette vidéo développée par Canopée en partenariat avec Vincent Verzat et co-financée par Anyama, vous permettra de découvrir les bienfaits et avantages d’une sylviculture et gestion forestière basées sur le traitement irrégulier respectant les processus naturels de ces écosystèmes.